Six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef de l’opération Barkhane sont morts dans l’accident de deux hélicoptères, en pleine mission contre le terrorisme au Sahel.
Treize de nos militaires sont morts hier au Mali. Ils étaient engagés dans une opération de combat contre des terroristes. Ces treize héros n’avaient qu’un seul but : nous protéger. Je m’incline devant la douleur de leurs proches et de leurs camarades.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 26, 2019
Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères, lors d’une opération de combat contre des djihadistes, a annoncé ce mardi l’Elysée dans un communiqué. Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère de manœuvre et d’assaut Cougar, selon l’Etat-major des armées, entraînant la mort de six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef se trouvaient à bord.
L’accident est survenu lundi soir, vers 19h40, dans le cadre d’une opération de Barkhane, qui mobilise 4500 militaires au Sahel. « Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000 », explique le ministère des Armées dans un communiqué.
38 soldats français tués depuis 2013
Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l’opération Serval. Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l’explosion d’un engin explosif.
Le dernier accident mortel d’hélicoptères dans l’armée remonte à février 2018, lorsque deux hélicoptères d’une école de l’armée de Terre s’étaient écrasés dans le Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, après une collision en vol, faisant cinq morts.